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 The awakening - Rp seul, appartement d'Amanda

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John Smith
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The awakening - Rp seul, appartement d'Amanda Empty
MessageSujet: The awakening - Rp seul, appartement d'Amanda   The awakening - Rp seul, appartement d'Amanda EmptyVen 28 Mar - 22:27


The awakening.


Ouvrir les yeux, était-ce si simple que ça? Juste ouvrir les yeux et laisser son regard observer la lumière du monde, la lumière du soleil, et là tout de suite la lumière du spot allumé au plafond. Mais voir n'avait pas qu'un sens et même si ses pupilles bleus pouvaient percevoir la lumière, elles n'en décelaient pas les formes. Sa bouche s'entrouvrit pour inspirer une bonne bouffée d'air, comme s'il avait cessé de respirer durant de longues minutes, mais la douleur qu'il ressentit fut telle que sa respiration en fut coupée. Accusant la brûlure, son corps fut parcouru d'un spasme qui le poussa à se redresser d'un coup sur le lit blanc, si bien qu'il fut prit d'un vertige et retomba aussi sec, sa tête retrouvant la chaleur de l'oreiller immaculé. La douleur s'estompant doucement au rythme de ses inspirations et de ses expirations, il commença à ressentir la fraîcheur de l'air qui entrait dans ses poumons, une sensation bien agréable, surtout après ce réveil brûlant. Dans un léger sursaut, le contact du drap blanc sur sa peau se fit sentir et il prit conscience de son corps, de sa taille et après un geste autant sec qu'hasardeux, de sa force. Il semblait agir comme un bébé apprenant à contrôler son corps, sa motricité fine n'étant pas encore acquise. Encore aveugle d'obscurité, il replia le bras gauche et attrapa de sa main le haut du drap pour le repousser, sentant d'un coup l'air froid frôler sa peau nue, inspirant vivement comme pour compenser le choc ou la surprise. Doucement, plus doucement que tout à l'heure, il se redressa, le dos bien droit.

Des sons parvinrent à ses oreilles, le bruit des voitures, les sons de la ville autour de lui. Mais avant ça, il pu entendre le cliquetis de l'horloge ou encore les voix d'une télévision dans la pièce d'à côté. Le sifflement à ses oreilles recouvrait tous les sons qu'il pouvait percevoir, comme s'il entendait pour la première fois de toute sa vie. Un sifflement désagréable mais qui s'estompa bien vite pour laisser place au reste, une cacophonie étrange et un peu trop bruyante à son goût mais dont la nouveauté l'intriguait. Son nez se réveilla à son tour, son odorat le harcelant d'odeurs différentes et fortes. L'odeur entêtante d'un bouquet de fleur ou encore l'omniprésence de l'odeur froide du monde à l’extérieur. A ce instant précis, il arrivait à sentir, à entendre tellement de choses qu'il en était abasourdit, c'était presque une torture, à tel point qu'il avait porté ses mains à ses oreilles pour tenter d’apaiser ce bruit mais rien à faire, même le frottement de ses doigts sur ses cheveux lui était intense, d'autant qu'il avait raté ses oreilles. Mais en quelques secondes, tout sembla s'apaiser, tout sembla se normaliser. Ne lui parvinrent que le tic tac de l'horloge et l'odeur des fleurs mais à un niveau bien plus agréable.

Quelques clignements de paupières lui suffirent à éclaircir sa vision, le flou autour de lui disparaissant pour lui laisser voir son environnement. Il observa d'abord ses propres mains avant de poser son regard sur le drap blanc, puis le lit, et finalement la pièce autour de lui. C'était une chambre claire aux stores baissés. Il y avait un mur derrière lui ainsi qu'à sa gauche, le reste n'était qu'une immense baie vitrée. Les fleurs, fraîches et bleus, étaient dans un vase posé sur une table de chevet. L'horloge était quand à elle accrochée en haut du mur à sa gauche. Le spot, un parmi la multitude qui étaient installés au plafond, éclairait faiblement le lit. Toutes les portes étaient fermées mais il n'avait pas ça en tête pour l'instant. Il voulait se voir, il voulait savoir à quoi il ressemblait. Ce n'était pas quelque chose d'important, surtout pour quelqu'un dans son cas, mais c'était comme un instinct, une envie. Il ne se connaissait pas mais il comprenait tout ce qui l'entourait. Repoussant le drap au bout du lit, il pivota et s'assit sur le bord, posant les pieds sur le carrelage froid alors qu'un frisson parcourait son dos. Il était torse et pieds nus, portant juste un pantalon blanc d’hôpital mais cet endroit n'était pas un hôpital. Il y avait des installations médicales certes, mais un hôpital même privé n'aurait pas d'aussi grande fenêtre, par sécurité.

Dans un élan douteux, il tenta de se lever mais se rendit bien vite compte que ses jambes ne supporteraient pas son poids. Se rattrapant tant bien que mal à la chaise juste à côté de lui, il s'assit un instant, respirant doucement, son visage traduisant l'agacement qu'il éprouvait. Depuis combien de temps était-il là? Combien de temps avait-il fallu à son corps pour s’atrophier à ce point? Grognant, il poussa sur ses jambes pour se lever et gardant un appui sur la chaise, il se traîna jusque devant le miroir. Il resta quelques longues secondes immobiles, ou en tout cas tremblant de la force qu'il utilisait pour se tenir debout. Il était un homme grand, solide, à la musculature prononcée et dessinée. Ses cheveux étaient courts et chatains, ses yeux étaient bleus parsemés de points sombres. Une barbe de quelques jours habillait son visage. Mais pas le temps d'en voir plus qu'il s'écroulait, faisant tomber la chaise avec lui, un grognement de douleur s'échappant de sa bouche. Il tenta bien sur de se relever à la force de ses bras mais autant que ses jambes, même aussi musclé, il ne put rien y faire. C'est là qu'une inquiétude le prit, quand il se rendit compte de son impuissance, quand il entendit des bruits de pas se précipiter vers la porte de la chambre. Précipité, il tenta vainement de ramper vers le lit et la porte s'ouvrit à la volée, une silhouette féminine entrant dans la chambre. De là où il était, il ne pu voir que ses jambes fines. Elle ne disait rien mais c'est avec douceur et attention qu'elle l'aida à se relever et à s'asseoir sur le lit.

A peine assit qu'il releva la tête vers elle, difficilement vu le peu de force dont il disposait. C'était une jeune femme d'une vingtaine d'année aux yeux magnifiques et à la chevelure blonde. Elle semblait à la fois surprise, excité, et désemparée, et d'ailleurs elle fixait inlassablement ses yeux. Ne les avait-elle jamais vu? Sa bouche bougea, des sons en sortirent, mais il ne comprit pas. Elle lui parlait, mais cette langue lui était inconnu. En fait il n'en connaissait aucune. Il tenta de parler, ouvrit la bouche, mais un son difforme s'en extirpa plutôt que de véritables mots ayant un sens ou un autre. Comment pourrait-il parler de toutes façons? Il n'en avait pas la force et il ne savait pas parler, autant qu'il ne saurait probablement pas écrire s'il pouvait tenir un stylo entre ses doigts. Sa tête retomba et son regard se posa sur le sol, impossible de la maintenir droite plus longtemps. A vrai dire, c'est tout son corps qui s'affaissa et la jeune femme l'aida à s'allonger sur le lit. Il la fixa tout du long, appréciant son sourire sans être capable d'en chercher le sens ou le but. C'était un sourire, c'était tout ce dont il avait besoin.

Quand un bébé découvre le monde, il ne peut communiquer clairement. Il ne sait pas parler, il ne sait pas écrire. Ses mouvements sont hasardeux et incontrôlés, ses forces sont limitées. Il ferma les yeux, s'endormant. Il n'avait pas conscience de tout ce qui l'entourait, il ne savait pas qu'il était là depuis qu'il était né, il ne savait pas que ça faisait à peine deux ans qu'il dormait dans cette chambre. Il ne savait pas qui il était mais maintenant qu'il était sortit de ce sommeil parfait, il allait pouvoir le découvrir. C'était arrivé, le jour était venu. L'éveil.
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