Prénom, Nom: Kamryn O'moriartys
Age réel: 119 ans née le 01/05/1895
Age physique: 19 ans
Métier: Voleuse.
Caractère: Agressive, Acerbe, Têtue, Curieuse, Procrastinatrice, Anxieuse, Pessimiste, Jalouse, Influençable, Excessive, Égoïste, Aventureuse, Déterminée, Directe, Dynamique, Efficace, Sensible

Capacités spéciales: Banshee Lorsque Kamryn chassera ses victimes, son cri strident parviendra à faire souffrir la personne jusqu'à ce Kamryn décide d'achever la proie d'une façon où d'une autre. Son cri est sa plus grande arme bien qu'elle ne puisse l'utiliser que la nuit et qu'elle ressente une fatigue à sa gorge le lendemain

« Ma chérie... Ne pleure pas, je t'en supplie... » Kamryn releva vigoureusement la tête vers son mari. Ils n'étaient mariés que depuis trois mois mais déjà il lui annonçait qu'il devait la quitter. « La guerre ! Seigneur, messieurs, vous ne vivez que pour tenir une arme entre vos deux mains quite à avoir quelque chose entre les deux jambes ! » Elle essuya rageusement ses larmes puis se releva en essuyant le tissus de sa robe. Kamryn fit les cent pas dans la chambre conjugale, désespérée. Ils étaient en 1914 et la première guerre mondiale commençait à s'éveiller. Alexis, le mari de Kamryn avait décidé de s'enroler pour suivre ses trois frères aînés sans en discuter avec sa femme. Ils partaient tous le lendemain et Kamryn n'avait pas d'autre choix que de le laisser partir et espérer qu'il revienne sain et sauf... Et sans enfant bâtard. Les hommes de cette famille, même en étant mariés, n'étaient pas reconnus pour être entièrement fidèle à leur épouse.

Trois ans étaient passé depuis qu'Alexis avait quitté Kamryn pour aller à la guerre. Trois longues années pendant lesquelles la jeune mariée se fit un sang d'encre. Chacune des lettres qui arrivait chez elle étaient insignifiantes tant qu'elles ne portaient pas la signature de son mari. Ils ne s'écrivaient pas souvent, il lui disait qu'il n'en avait pas l'occasion. Un beau matin, Kamryn entendit les pas réguliers du facteur sur son porche, rapidement, elle se précipita pour aller prendre les lettres directement de ses mains, lui offrant un beau sourire comme pourboire. Kamryn était une belle et jeune mariée et sa beautée ne passait pas inaperçue. « Merci... » Elle décida de s'asseoir sur la chaise berçante sur son balcon pour ouvrir ses lettres. Elle passa rapidement les noms sur les enveloppes jusqu'à ce qu'elle trouve ce qu'elle voulait. Une lettre d'Alexis puis une autre de l'armée. Elle ouvrit d'abord celle de son mari bien que celle de l'armée l'intriguait drôlement.

« Kamryn,

J'ai toujours été très honnête avec toi alors je ne peux pas te cacher que quelqu'un d'autre a attiré mon attention. Tu n'es pas avec moi pendant ce moment de ma vie alors qu'Isabelle l'a été. Je croyais que notre mariage serait une des meilleure chose de ma vie mais je ne peux pas ignorer l'appel de l'amour que j'éprouve pour elle. Nous en parlerons à mon retour.

Pardonne-moi,
Alexis O'Moriartys »

Avant que les larmes ne jaillissent de ses yeux, Kamryn se leva et retourna dans la maison pour éviter d'éveiller les soupçons de ses voisins. Une fois dans la maison, elle relut la lettre plusieurs fois en tentant de contrôler ses larmes. Le salaud... Il l'avait trompée. Ce dont elle avait eu le plus peur était arrivé. Son mari parfait, riche et magnifique, lui était filé entre les doigts pour aller jouer entre les cuisses d'une fille dont elle ne connaissait que le prénom. Mettant de côté la lettre scandaleuse de son mari, elle ouvrit celle de l'armée.
« Mme O'Moriartys

Nous sommes dans le malheur de vous annoncé que votre mari, Alexis O'Moriartys est décédé au front.

Toutes nos condoléances à la famille »

La mort de son mari vint la rassurer un instant. Au moins, il ne baiserait plus cette petite garce d'Isabelle. Mais peu de temps après cette pensée jalouse, la tristesse la dévasta. Elle ne s'arrêta pas de pleurer pendant trois jours, ne répondant pas à la porte, n'allant plus accueillir le facteur. Son mari l'avait trompé et il était mort. Kamryn était veuve. À 19 ans. Au troisième jour, à la nuit tombée, Kamryn décida d'aller prendre l'air. Elle avait besoin de s'évader de cette maison où tout lui rappellait son premier et unique amour. Elle troqua sa robe contre une robe noire comme le voulaient les coutumes du deuil puis quitta sa maison. Soulagée de trouver la ville déserte, elle n'avait pas envie de croiser personne. Elle s'éloigna lentement de la ville jusqu'à marcher sur un petit chemin de terre à peine illuminé. Après un moment, elle entendit des pas derrière elle. Effrayée, elle se retourna vivement pour découvrir une femme aux cheveux blancs et au teint de la même couleur. La femme portait des loques et était pied nue. Comme bonne femme de foyer, Kamryn s'exclama : « Bon dieu, madame ! Vous prendrez froid à vous promener de cette manière et puis vos pieds doivent déjà vous faire souffrir... Puis-je vous proposer de venir chez moi, histoire qu'on vous habille un peu ? » La femme ne dit rien, s'approchant d'elle. Kamryn remarqua ses traits fatigués. La femme posa son bras sur celui de Kam et la regarda dans les yeux. « Tu seras parfaite. » Kamryn fronça les sourcils mais n'eut pas le temps de poser aucune question que la femme émit un cri strident. La jeune veuve tomba à genoux en se protégeant les oreilles des mains. Après un court moment, tout s'assombrit.

Quand Kamryn se réveilla, elle fut destabilisée par l'endroit où elle se trouvait. Elle se releva en position assise et se passa une main sur le visage. Remarquant sa main, elle sursauta. Sa main était beaucoup plus blème qu'à l'habitude. Elle se releva et alla se poster devant le miroir pour remarquer que tout son corps avait perdu ses couleurs. Elle avait l'air malade... Ses cheveux étaient détachés alors qu'à l'habitude, elle les gardait toujours noués et puis sa robe était déchirée à quelques endroits. Elle remarqua une note sur la table de la chaumière. Elle remarqua qu'elle lui était adressée. Bon sang, comment cette dame connaissait-elle son prénom ?

« Kamryn,

Ne retournes plus à ton ancienne demeure, je te lègue celle-ci.
Tu es différente maintenant, reste loin de ceux qui pourront le remarquer. »


Elle regarda ce qui était sa nouvelle maison puis décida de sortir dehors. Une fois à l'extérieur, ce qu'elle y vit la prit par surprise. Il n'y avait aucune signe de civilisation, même pas un sentier. La chaumière se trouvait dans le bayou, assez reculé selon ce qu'elle estimait. Il n'y avait aucune modernité dans la maison. Plus loin, La femme de la veille était allongée au sol, immobile. Kamryn poussa un cri et se précipita pour s'agenouiller près d'elle. Elle posa sa tête sur sa poitrine mais n'entendit rien.; Elle toucha la main de la femme qui était extrêmement froide. La jeune fille n'était pas stupide. Elle fit rapidement la conclusion que la dame était morte.

Après, Kamryn dut apprendre par elle-même ce qu'elle était devenue. Elle se laissa guider par les pulsions, fit des expériences qui lui amena de nouvelles informations. Elle savait que d'une manière ou d'une autre, elle ne vivait plus sa vie d'humaine ordinaire. Elle avait changé. Elle n'était pas devenue un monstre, simplement une créature différente. Elle ne retourna pas dans sa ville natale avant de longues années. Kamryn O'Moriartys était disparue, sûrement bouleversée par la mort de son mari, selon les habitants de cette petite ville

Kamryn rabattit le capuchon de son sweat sur sa tête avant de fourrer ses mains dans ses poches et de marcher plus vite. Elle détestait être en ville. Elle se sentait toujours de trop. Elle n'avait pas l'impression d'être à sa place au milieu de tous ces humains ordinaires et puis, on ne savait jamais quand un chasseur pouvait nous tomber dessus. Kamryn poussa la porte d'un commerce. Un petit son retentit, annonçant son arrivée. Kam grimaça, sachant très bien que dans quelques secondes, une petite vendeuse écervelée viendrait lui offrir son aide. Un... Deux... Trois... « Bonjour ! Je peux vous aider ? » Kamryn tourna brusquement la tête vers la serveuse puis la secoua pour dire non avant de continuer son avancée dans le magasin. Après quelques instants, elle commença à se sentir mal à l'aise. Elle était la seule cliente dans le magasin et le regard de la petite à la caisse était fixé sur elle. Kamryn avait beau avoir l'air d'une voleuse dans ses habits un peu débraillés, elle ne volait jamais les magasins. Seulement les cadavres. Rapidement, elle attrapa quelques trucs simples à manger pour garnir son garde-manger puis alors qu'elle s'apprêtait à aller à la caisse, son regard fut attirer par un vieux livre. Enfin, un vieux livre en version un peu plus moderne. Kamryn adorait la lecture. Autrefois, elle avait des murs remplit d'étagères avec différents ouvrages. Un chasseur avait trouvé où elle vivait et il y avait mis le feu. Elle avait tout perdu. Ses réserves, ses vêtements, ses livres. Ses livres qu'elle collectionnait depuis toujours. Le livre qui se trouvait devant elle était un de ceux qu'elle avait auparavant. Sans même hésiter, elle le prit et l'ajouta à sa pile de chose à acheter. Elle se rendit à la caisse et tandis que la vendeuse scannait ses items, le regard tomba sur le nom épinglé à son t-shirt. « Isabelle. » Elle releva la tête et planta ses yeux dans ceux de la fameuse Isabelle. Kamryn esquissa un rictus à demi amusé. « Comme la maîtresse de mon ex-mari. C'est tellement charmant » Elle paya rapidement puis arracha le sac contenant les achats des mains de la vendeuse. Cette petite gamine portait le même prénom que sa pire rivale. Malgré le fait que ce soit un prénom ordinaire, Kamryn ressentait des pulsions meurtrières chaque fois qu'elle l'entendait. Cette garce... Sans lui adresser un regard de plus, elle quitta le magasin et retrouva son vieux jeep tout rouillé pour pouvoir rentrer chez elle, au fin fond du bayou

Prénom/pseudo, âge: Jade, 16 ans
Avec quoi fabrique-t-on un placard? Avec de la Pizza !
Comment avez vous connu Magna Trinitas? Facebook
Acceptez-vous l'intervention du MJ dans vos rp? J'adorerais, même   
Autre chose à déclarer? D'la drogue, dans la fourgonnette